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Conscient de sécurité en ligne

15 mai 2020

Comme chaque année, DNS Belgium a mené en 2019 une étude de marché en collaboration avec Insites Consulting. Par rapport aux chiffres de ces dernières années, les jeunes et les entrepreneurs en particulier sont parfaitement conscients de leur sécurité sur internet. Plus que d’autres, ce groupe se considère comme expert pour tout ce qui concerne le Net. 

Les ‘anciens’, plus vulnérables ?

Un examen attentif des chiffres fait apparaître que les jeunes (18-24) sont plus conscients de leur sécurité sur internet. Jusqu’à 73% des gens entre 18 et 24 ans se considèrent – à juste titre sans doute – comme des experts pour tout ce qui concerne internet et prétendent que les outils de sécurité les plus récents leur sont tout à fait familiers. Il en va de même pour les entrepreneurs et les titulaires de noms de domaine interrogés dans le sondage. 

Notre enquête montre que la catégorie des plus de 45 ans accorde moins d’attention à la sécurité en ligne.  Il semble également qu’ils soient très peu conscients des nouveaux outils de sécurité et ne se considèrent pas du tout comme des experts (40 pour cent de la tranche d’âge 45-64). Ce groupe le plus vulnérable en raison de ses connaissances plutôt limitées semble aussi le moins conscient des risques en matière de cybersécurité.

.be très privé des entrepreneurs et titulaires de noms de domaine

On peut tirer le même genre de conclusion des chiffres relatifs à la popularité des extensions de noms de domaine. La popularité de .com a fortement décliné ces dernières années. En termes de reconnaissance, fiabilité et qualité, .com a chuté de pas moins de 11 pour cent.  Même tendance pour .be mais de manière plus modérée sur le plan de la reconnaissance et de la fiabilité ; en revanche, .be a progressé sur le plan de la qualité.  

Ce sont des chiffres surprenants qui nécessitent un mot d’explication. Si on affine la ventilation des répondants, on constate que les entrepreneurs belges n’ont pratiquement pas remarqué cette baisse de popularité de .com et .be. Et ceux qui ont déjà un nom de domaine enregistré n’ont rien remarqué du tout. Dans ce groupe, la popularité de .be a augmenté de 7 pour cent, la qualité de 9 pour cent et la fiabilité de 13 pour cent !  

Autrement dit, il semblerait que les jeunes, les entrepreneurs et les titulaires de noms de domaine soient très positifs à l’égard d’internet. Ce groupe continue d’associer .be à la qualité et à la fiabilité. Ce qui veut dire que ceux pour qui internet constitue une part importante de leur vie quotidienne (sans doute en lien avec le travail), le comprennent mieux et lui font plus confiance. Moins les gens utilisent internet, moins ils lui font confiance (à tort). 

Nom de domaine à usage professionnel

L’enquête montre par ailleurs que ceux qui ont déjà enregistré un ou plusieurs noms de domaine le font de plus en plus pour des raisons professionnelles (hausse de 10% par rapport à 2018). Et surtout, ils ne le font pas seulement parce qu’ils veulent un site web, mais de plus en plus souvent, pour avoir une adresse mail personnelle. 

Il s’agit là d’une attitude intelligente, car en termes de confiance, il apparaît une fois de plus qu’une adresse mail professionnelle associée à un nom de domaine propre génère une image plus professionnelle et plus fiable qu’une adresse mail Google ou Hotmail générique par exemple.

6 titulaires de noms de domaine sur 10 utilisent également les réseaux sociaux en plus de leur site web pour partager du contenu avec leur public. Ce chiffre a peu changé. Facebook reste aussi le canal le plus prisé, mais la popularité d’Instagram a gagné 12 pour cent par rapport à l’année précédente, surtout au détriment de Twitter. La confiance de tous les groupes cibles dans le site web d’une société reste de loin supérieure à celle que l’on peut avoir dans la page Facebook d’une entreprise.

En résumé, l’analyse des résultats de notre étude de marché révèle l’émergence de deux groupes. D’une part ceux qui abordent internet avec une confiance accrue et qui le comprennent bien : les jeunes, les entrepreneurs et les titulaires de nom de domaine. Et d’autre part, ceux qui sont moins positifs à l’égard d’internet : il s’agit surtout de personnes plus âgées, qui passent également moins de temps en ligne.

Avec cet article, nous contribuons à réaliser ces objectifs de développement durable de l’Organisation des Nations Unies.